Un faux paradoxe

mercredi 4 juin 2025

Le fonctionnalisme technologique nous pousse, via la commune culture, à laisser la bride sur le cou à nos émotions. Parce qu’il peut ainsi, par le biais de nos seuls sentiments, et au moyen des usages qu’il nous offre de ses dispositifs qui les suscitent, les conforment et les canalisent, nous gouverner au seul profit de ses mécanismes et de leur reproduction. Ce qui explique que notre temps soit à la fois le plus technologique et le moins raisonné.

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Par BLOOM

Les brèves dans Tribune

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)

La bonne question
(10 mai 2025)

La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM

Qui tire les ficelles ?
(7 mai 2025)

Nous n’avons pas de remords par altruisme ou par grandeur d’âme, mais parce qu’ils nous donnent l’occasion de supposer la subjectité à laquelle nous aspirons. Là comme ailleurs c’est notre égoïsme (…)

Humanisme
(3 mai 2025)

L’amour de l’homme en général se conjugue assez bien avec la haine de certains hommes en particulier, qu’on considère ne pas se conformer suffisamment complètement au modèle idéal du premier. Et (…)